Le port de la ceinture de sécurité est obligatoire depuis le 1er juillet 1973, à l’avant, et le 1er octobre 1990, à l’arrière. Au départ très contesté, l’usage de cet accessoire s’est massivement imposé à tous comme une évidence pour la sécurité de tous les passagers d’une voiture ou d’une camionnette. Pourtant, en 2016, le réflexe de boucler sa ceinture que l’on croyait définitivement acquis en 40 ans, ne l’est pas pour l’ensemble des Français. En 2016, 354 personnes décédées dans un accident de la route ne portaient pas de ceinture.
Nico, spectateur du Tour de France
Du samedi 1er au dimanche 23 juillet 2017, le Tour de France, la Sécurité routière et France Télévisions diffusent sur les chaînes du service public les conseils de Nico, supporter inconditionnel de la Grande Boucle et du Code de la route, dans 7 films d’animation de 18 secondes (les films clic sur l'image).
Afin d'incarner l’onde de choc d’un accident sur les proches des victimes, la Sécurité routière a choisi le réalisme. Elle a confié à Jean-Xavier de LESTRADE (réalisateur de documentaires, primé aux Oscars pour Un coupable idéal) la réalisation d'un court-métrage sur les gendarmes chargés d'annoncer aux familles le décès d'un de leur proche dans un accident de la route. Un instant très précis, particulièrement sensible et douloureux. « Nous sommes les messagers de l’horreur » dira l’un d’entre eux, « à cet instant, même si dehors il fait un soleil extrême, il fait tout noir, ça s’arrête. Tout s’arrête » témoigne un autre.
C'est la première fois en France que le thème de
l'annonce aux familles fait l’objet d’un film. Pour ce faire, quatre gendarmes appartenant à des brigades d'Île-de-France ont été interviewés sur leur lieu de travail par le réalisateur. Un
court-métrage documentaire de 5 minutes a été tiré de ces interviews. Ils y racontent d’abord le déni des familles « C’est pas possible, c’est pas lui. Non. Non, non, non il vient de m’appeler... »
puis « les hurlements, les pleurs, les cris » des familles déchirées. Des scènes toujours présentes dans leurs souvenirs.
Pour initier les plus jeunes aux enjeux de la sécurité routière de manière ludique et amusante, Elliot le pilote est le guide sécurité routière des 6-10 ans. La Sécurité routière propose un dispositif complet pour présenter Elliot et son univers aux 6-10 ans.
DEUX NOUVEAUX PANNEAUX POUR MIEUX INFORMER LES USAGERS AVANT UN RADAR
À
partir du 1er mars 2017, un nouveau panneau sera progressivement déployé en dehors des agglomérations pour mieux informer les usagers de la vitesse limite autorisée avant un radar. Ce
panneau conserve une signalétique bien connue et facilement identifiée par les conducteurs depuis la mise en place du contrôle automatisé en 2003. Cette simplification permet à l’usager de porter
toute son attention sur la vitesse limite autorisée intégrée pour la première fois dans la tôle en aluminium (ici de 50 km/h), placée de façon très visible en haut du panneau.
Un second panneau a été créé pour annoncer les « itinéraires de contrôle par panneaux leurres » qui ont commencé à être déployés en 2016 et dont le principe est de déplacer un radar autonome de façon
aléatoire sur un parcours précis. D’une signalétique également simplifiée, sa particularité est d’être associée à un panonceau indiquant la longueur restant à parcourir sur l’itinéraire où les
contrôles de la vitesse sont susceptibles d’être ou non présents (ici sur 10 kilomètres). Pour qu’aucun usager ne pénètre sur cet itinéraire sans être informé d’un contrôle toujours possible, un de
ces nouveaux panneaux sera installé aux principales intersections.
Propriétaires de moto, de cyclo, de tricycle et de quad : plus que six mois pour mettre au format réglementaire votre plaque d’immatriculation.
Vitres surteintées à l’avant : plus que deux semaines pour se mettre en conformité avec la réglementation
Immobilisation et mise en fourrière immédiates des véhicules contrôlés en grand excès de vitesse et peine alourdie pour la conduite avec un fa...
À partir du 20 novembre 2016, le port de gants de motocyclisme certifiés CE devient obligatoire aux conducteurs et aux passagers qui circulent à motocyclette ...
18 avril 2016 :
Baromètre AXA Prévention :
La Fédération française des motards en colère (FFMC) a créé un site de campagne dans lequel elle appelle à une manifestation nationale les samedi 16 et dimanche 17 avril pour dire « Stop au contrôle technique des deux et trois-roues-motorisés ». La délégation à la sécurité et à la circulation routières (DSCR) tient à apporter des précisions sur le bien fondé de cette mesure prise par le gouvernement dans le cadre du Comité interministériel de la sécurité routière du 2 octobre 2015.
ÉTUDE
La distance de freinage des motos est supérieure à celle des voitures
De nombreux conducteurs de deux-roues motorisés pensent qu’une moto freine sur une distance plus courte qu’une voiture à vitesse égale. En l’absence de documentation précise sur les
performances de freinage des deux types de véhicules, la Sécurité routière a confié au Cérema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) et à
l’Utac-Ceram la réalisation d’une étude sur la comparaison du freinage en situation d’urgence entre motos et voitures particulières. Une expérimentation inédite a eu lieu au circuit de Montlhéry, en
ligne droite et par beau temps. Cette étude montre qu'en cas de freinage d’urgence une moto parcourt 3 mètres de plus qu’une voiture à 50 km/h et 7,5 mètres à 90 km/h.
En allant à l'encontre d'une idée reçue, à l’aide de données scientifiques, la Sécurité routière espère apporter aux motards une meilleure évaluation des distances de freinage pour leur sécurité et
celle des autres usagers, à moto comme à scooter. Augmenter les distances de sécurité et modérer la vitesse sont plus que jamais indispensables aux motocyclistes pour diminuer les risques de
collision et de perte de contrôle.
ENQUÊTE
À moto, les excès de vitesse sont plus nombreux chez les jeunes et les quinquagénaires
Le département du contrôle automatisé (DCA) de la délégation à la sécurité et à la circulation routières a analysé les données relatives aux excès de vitesse des conducteurs de deux-roues motorisés tels que constatés par les radars fixes et les radars mobiles des forces de l’ordre. L’enquête a étudié les différences de comportements en fonction de trois critères : l’âge de la personne déclarée comme conducteur du véhicule, le signalement ou non du contrôle, les limitations de vitesse (50, 70, 90, 110 et 130 km/h). Les courbes qui en résultent mettent en évidence deux âges de la vie où les excès de vitesse sont particulièrement courants : le premier se situe entre 18 et 25 ans, le second, autour de la cinquantaine. Si les excès de vitesse des cinquantenaires sont particulièrement nombreux, ils sont cependant moins graves que pour les jeunes.